Montage d’articles écrits par Mohamed, Théo, Aadil, Axel, Seifeddine, Evan, Lucas et Léo.

Dimanche 11 décembre 2016, les 2ndes 3 du lycée Newton ont eu l’immense chance d’aller à la Comédie-Française.

Quelques élèves de 1e ES 1 et 1e S 3 se sont joints à eux. Ils ont assisté à la représentation de Roméo et Juliette de Shakespeare, mise en scène par Eric Ruf. Pour plusieurs d’entre eux, c’était leur première fois au théâtre !

la salle

Ils étaient dans une des trois salles de la Comédie-Française, la prestigieuse salle Richelieu. En arrivant, ils ont été impressionnés par la grandeur du lieu et par l’entrée du théâtre avec ses statues et son mobilier de luxe. Puis, ils ont découvert une immense salle « à l’italienne » dans laquelle tous attendaient avec impatience le début de la pièce. Mais ils étaient installés tout en haut, à la galerie, ce qui ne leur a malheureusement pas toujours permis de bien voir le visage des acteurs.

Dans cette mise en scène d’Eric Ruf, le décor est très efficace pour effectuer des transitions rapides d’un lieu à l’autre : en effet, il y a trois rangées de deux blocs qui peuvent coulisser. C’est un mécanisme sans doute complexe, mais qui semble fluide à l’œil du spectateur. Cela permet de figurer tantôt la salle de bal (où Roméo et Juliette tombent amoureux dès le premier regard), tantôt la rue (où aura lieu une dispute sanglante), tantôt la chambre de Juliette, etc. En guise de balcon, Juliette est simplement sur une partie du mur qui dépasse, au point qu’on a l’impression qu’elle peut en tomber : nous avons trouvé cela intéressant et original. A la fin, le tombeau de la famille Capulet est également original avec les corps enterrés debout.

Ce décor, les chansons italiennes ou les costumes transposent l’intrigue en Italie du Sud dans les années 30 ou 40. La musique assez dansante (surtout au début) rend le spectacle vivant, de même que l’aspect étonnamment comique de certains passages : le personnage qui nous a le plus fait rire est Mercutio, l’ami de Roméo, qui continue à rire même quand il meurt, comme s’il rigolait avec la mort.

la scne

Les moments forts de ce spectacle leur ont particulièrement plu et parfois surpris : les combats, les morts sur scène, mais aussi les allusions sexuelles. Cela leur a finalement paru assez moderne. Malgré la longueur du spectacle (2h40 !), le jeu des acteurs était tel qu'ils avaient vraiment l’impression d’y être !

 

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