Auteur de l'article : Nouriyatou Adjibi, élève de 1re S 3.

Théâtre de la Porte Saint-Martin :

affiche de la piece les femmes savantes

Les Femmes savantes de Molière, mise en scène de Catherine Hiegel, avec A. Jaoui et J.-P. Bacri.

 

Après les 1re ES 1 le 19 octobre, c’était au tour de la classe de 1re S 3 de se rendre au Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris dès le retour des vacances, le jeudi 3 novembre. Nous avons assisté à la représentation des Femmes Savantes de Molière dans une mise en scène de Catherine Hiegel.

La pièce est une comédie sur les habitudes au cœur d’une famille bourgeoise menée par trois femmes savantes, excessives, entraînant toute la maisonnée dans leur obsession pour le savoir : philosophie, littérature ou sciences, tout y passe... Malgré leurs débordements, leurs ridicules, et leurs folies, ces femmes savantes demeurent attachantes et drôles. Catherine Hiegel réunit une distribution prestigieuse, 30 ans après l’avoir mis en scène avec la Comédie Française, au Théâtre de la Porte Saint-Martin et apporte un regard neuf sur ce grand classique du répertoire.

Les comédiens de cette pièce sont notamment Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Evelyne Buyle, Philippe Duquesne, Julie Marie Parmentier, Catherine Ferran...

Le décor, un véritable « cabinet de curiosités » scientifique, est assuré par Goury, tandis que les costumes sont de Renato Blanchi.

Les comédiens nous ont offert de beaux moments comiques tels que :

Les supposées amours secrets que Bélise (interprété par Evelyne Buyle) est persuadée de susciter : « Ah tout beau, gardez-vous de m’ouvrir trop votre âme /Si je vous ai su mettre au rang de mes amants, /Contentez-vous des yeux pour vos seuls truchements ».

La scène où Martine, la servante interprétée par Catherine Ferran, écorche les oreilles de Philamine et Bélise avec sa « grammaire » : « Qui parle d’offenser grand-mère ni grand-père ? »sur scne

Ou encore la dispute entre le spécialiste de la langue grecque Vadius (interprété par René Turquois) et Trissotin, qui nous a donné envie d’imaginer que Molière ait écrit une vraie « battle » en latin et en grec !

Et bien sûr la faiblesse comique du mari (interprété par Jean-Pierre Bacri) dès qu’il se retrouve face à sa femme (Agnès Jaoui) !

En sortant du spectacle, les avis étaient partagés. Certains ont parfois eu des difficultés à comprendre les vers et le vocabulaire du XVIIème siècle, tandis que d’autres ont été sensibles à la situation pathétique du mariage forcé qu’on veut imposer à Henriette et surtout ont apprécié les moments comiques de la pièce.

Ce fut quoi qu’il en soit une expérience enrichissante !

 

En visitant ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles.